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La finance peut-elle répondre aux attentes des français ?

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7h00 ▪
10
min de lecture ▪ par
Thomas A.

La finance a profondément évolué depuis sa création et surtout ces dernières années : développement des critères d’environnement ou sociaux, arrivée de la blockchain, etc. Dans le même temps, les comportement ont évolué avec la montée en puissance des ETF, du rajeunissement des investisseurs et de la réduction de la durée de détention des titres. Dans le contexte politique actuel, des visions radicalement opposées s’affrontent. La finance est-elle réellement viable en France ?

Les politiques s’attaquent (encore) à la finance !

La société française est actuellement traversée par des clivages profonds, notamment entre les partisans d’une économie plus ou moins libérale et ceux qui défendent un modèle plus solidaire et équitable. Les mouvements sociaux, les manifestations contre la réforme des retraites, et les débats sur la justice fiscale illustrent bien ces tensions.

Dans la perspective plus libérale, certains politiques défendent une économie de marché avec peu d’interventions de l’État. Les politiques « libéraux » proposent des mesures de dérégulation et des baisses d’impôts pour stimuler la croissance économique. Par conséquent, hormis quelques politiques, les libéraux ne sont pas représentés en France. Il s’agit plutôt d’une « moindre intervention ».

Politiciens : quelles positions face à la finance ?

A l’inverse, les interventionnistes prônent une répartition des richesses et une régulation accrue des marchés financiers pour éviter les « excès » et « protéger » les citoyens. Par exemple, le Nouveau Front Populaire propose une taxe « renforcée » sur les transactions financières. De même, Emmanuel Macron propose un élargissement de la taxe sur les transactions financières de la France à l’Europe. Nous rappellerons que cette taxe s’applique uniquement sur les investissements en actions à destination de la France. De manière surprenante, même une grande partie des politiques chez LR sont favorables à un élargissement de l’assiette de la taxe sur les transactions financières aux transactions interjournalières. Cet exemple reflète assez bien l’orientation du débat sur la finance en France.

Un renforcement de cette taxe réduirait certainement la durée de détention moyenne, l’apport de capitaux en France, et la flexibilité de nombreux investisseurs. La vision de la finance est donc plutôt naturellement défiante en France, surtout lorsqu’il s’agit de nouveaux actifs. Ainsi, le Nouveau Front Populaire voit les cryptomonnaies comme « des outils de spéculation à encadrer fortement ».

Le débat autour de la « finance solidaire »

La finance solidaire est une forme de financement qui vise à soutenir des projets ayant une « utilité sociale ou environnementale ». L’expansion de ces considérations, en particulier à travers l’ESG, a donné naissance à une multitude de fonds et de critères. Mais ce concept prend une importance particulière dans le contexte actuel en France, marqué par des tensions politiques et sociales croissantes.

Dans la finance, les fonds durables montrent généralement des rendements plus faibles aux autres fonds mais profitent d’une meilleure image. S’il est évident que le développement de la « finance solidaire » influence l’organisation et la stratégie des entreprises, le soutien politique n’est pas aussi clair. En outre, il demeure difficile pour de nombreuses entreprises de taille moyenne de faire face aux exigences d’une finance de plus en plus normée.

Chiffres clés

En 2022, l’encours de l’épargne solidaire a atteint 24,5 milliards d’euros. Ce qui marque une augmentation de 20% par rapport à l’année précédente. Ce montant, bien qu’encore marginal par rapport aux encours globaux de l’épargne en France, témoigne d’un intérêt croissant des épargnants pour des placements responsables et éthiques.

Les produits d’épargne solidaire, tels que le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) et les fonds de partage, ont permis de collecter environ 600 millions d’euros de financement. De plus, le gouvernement a renforcé les dispositifs fiscaux avantageux, comme la réduction d’impôt sur le revenu pour souscription au capital des entreprises solidaires (SOFICA) et les avantages liés au Plan d’Épargne en Actions (PEA) PME-ETI.

Limites et Défis

Malgré ces avancées, la finance solidaire en France se heurte à plusieurs obstacles. Tout d’abord, la notoriété de ces produits reste limitée. Une étude de Finansol montre que seulement 20% des Français connaissent l’existence de la finance solidaire. Ce manque de visibilité freine l’engagement plus large des épargnants.

En outre, la rentabilité des produits de finance solidaire est souvent inférieure à celle des produits financiers classiques, ce qui peut dissuader certains investisseurs. Les projets financés, bien que porteurs de sens, sont souvent perçus comme plus risqués. Cela limite l’attrait pour les grands investisseurs institutionnels. Enfin, l’encadrement réglementaire et les exigences de transparence représentent parfois un obstacle pour les petites structures.

La route vers la centralisation de la Finance est inévitable ?

Depuis plus d’un siècle, nous observons une tendance à la centralisation du système bancaire aux Etats-Unis et en Europe. Depuis 1990 en France, le nombre de banques est passé de plus de 1 800 à 769 en 2021 (-58 % !). Ce phénomène est principalement lié à l’inflation règlementaire et normative, mais il est aussi lié à la présence de taux extraordinairement faibles après 2010. La concentration du système financier autour de grands acteurs nationaux ou mondiaux favorise : une montée en puissance de quelques produits standardisés, des tarifs plus élevés, des risques systémiques accrus, et un risque de connivence politique.

La centralisation extrême de la finance semble cependant avoir été disruptée par certaines innovations. En particulier, l’arrivée de la blockchain semble bousculer la manière de pratiquer la finance.

Une vision communautaire et décentralisée: l’apport des cryptomonnaies

Le Bitcoin et les autres cryptomonnaies offrent une alternative aux systèmes financiers traditionnels. Effectivement, leur nature décentralisée permet une transparence accrue et une réduction de la dépendance aux institutions financières centralisées. Ce décalage en terme de régulation et de pratique entre l’ancien monde et le nouveau remet en question la durabilité de la finance traditionnelle. En effet, de plus en plus de gestionnaires, de banques ou de fonds, favorisent le développement de la blockchain comme support des actifs financiers à long terme.

En général, la blockchain permet de faire évoluer la finance sur les points suivants :

  • La transparence et traçabilité. La blockchain permet de suivre chaque euro investi dans un projet. Cela garantie que les fonds sont utilisés conformément aux objectifs déclarés. De plus, cela renforce la confiance des donateurs et des investisseurs.
  • La réduction des frais de transaction. En éliminant les intermédiaires, la blockchain réduit généralement les frais de transaction. Cela permet ainsi de canaliser plus de fonds directement vers les projets.
  • La rapidité. Les transactions blockchain sont exécutées en temps réel. Cela accélère le financement des projets et la mise en œuvre des initiatives.
  • La démocratisation. La blockchain facilite l’accès aux services financiers pour les populations non bancarisées, en offrant des solutions de microcrédit et de paiement décentralisées.

Néanmoins, certains pointent la forte consommation d’énergie du Bitcoin. Il existe malgré tout de nombreuses blockchain économiques et qui répondent aux besoins de la finance de demain.

Conclusion

La finance solidaire en France représente une réponse innovante et nécessaire aux défis durables. En France, la régulation et l’encadrement de la finance semble particulièrement abouti. La taxe sur les transactions financières reflète bien cette conception assez répandue de la finance. Dans le même temps, l’accroissement des normes et règlementations a entrainé le développement de la finance solidaire. Les autorités publiques ont mis en place des mesures incitatives et des dispositifs fiscaux avantageux.

Néanmoins, cette nouvelle approche de la finance présente certaines limites. Bien que connaissant une croissance, la diffusion de la finance solidaire est encore modérée. Les rendements associés sont souvent moins importants, et l’exigence des procédures pour les entreprises plus grande. La finance est en outre confrontée à un problème croissant de centralisation. En Europe comme aux Etats-Unis, la concentration du secteur bancaire abouti à une moindre concurrence qui peut affecter le consommateur.

Dans ce cadre, la finance doit retrouver une certaine flexibilité face aux défis de demain. La blockchain, en particulier, joue un rôle crucial dans la modernisation de la finance solidaire. Elle offre une transparence totale des transactions, une réduction significative des frais de transaction, et une efficacité accrue. Cette technologie révolutionne la manière dont les fonds solidaires sont gérés et distribués. Elle permet également d’inclure des populations non bancarisées dans le système financier, grâce à des solutions de microcrédit et de paiement décentralisées. Mais la blockchain présente malgré tout encore quelques limites pour être largement appliquée et utilisée par la finance traditionnelle.

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Thomas A.

Auteur de plusieurs livres, rédacteur économique et financier sur plusieurs sites, je noue depuis de nombreuses années une véritable passion pour l’analyse et l’étude des marchés et de l’économie.

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